C’était en octobre, l’an passé. Le Mont-Sainte-Anne arborait fièrement ses couleurs d’automne et les tripeux de vélo de montagne s’en donnaient à cœur joie sur les pentes de calibre international. Moi, je stressais un peu, c’était ma première fois. Mon cerveau valsait entre la peur, l’excitation, la beauté du paysage vu du remonte-pente et l’idée plutôt sécurisante qu’au pire… il y a des « breaks » là-dessus! Je suis tombée en amour avec le vélo de montagne ce jour-là. Voici pourquoi.
Ma première fois
L’étrange sensation de liberté, de « vivre sa vie comme s’il n’y avait pas de lendemain », de repousser ses limites, de jouer avec le danger pendant que le paysage défile à je ne sais pas combien de kilomètres-heure. Arbre, courbe, descente, roches, des « s » sinueux qui défilent, mon corps qui réagit à tous les micros spasmes du vélo, et ce vélo de montagne, quelle machine de guerre! Une mécanique complexe, fluide et franchement solide.
Il y a quelque chose de puissant et d’infiniment fragile dans cette symbiose avec le vélo, la nature, la pente et ses propres peurs. Quelque chose qu’il faut vivre soi-même pour comprendre, j’imagine. On est en contrôle sans l’être vraiment tout à fait. Comme dans la vie.
À gauche, descente en vélo de montagne, crédit photo : Mont-Sainte-Anne. À droite : la vue impressionnante du remonte-pente.
Votre première fois
Allez-y à votre rythme sur des parcours accessibles aux débutants et aux familles comme La Grisante, qui porte très bien son nom. Vous pourrez même piquer quelques trucs aux pros du comptoir de location, qui vous outilleront avec tout l’attirail requis, du casque « full face », aux multiples protecteurs de coudes, genoux, épaules et compagnie. L’accès illimité aux remontées et aux sentiers est inclus avec la location du vélo de descente. L’accès illimité aux beautés de la montagne qui explose de couleurs également.
Le Mont-Sainte-Anne offre aussi des sentiers de cross-country, faits de montées, de descentes et de défis d’habileté, en plus d’une « pump track » pour se délier les jambes à la base de la montagne. C’est le paradis de l’adrénaline, du dépassement de soi, du genre de journée qui te donne de l’énergie tellement tu en brûles, qui te fait dormir avec le sourire.
À gauche : sentier de cross-country. À droite : la « pump track ». Crédits photos : Mont-Sainte-Anne.
Parlant de dormir
Le fabuleux penthouse où je me suis prélassée, crédit photo : Château Mont Sainte-Anne.
J’ai eu la chance de me la jouer confort-sophistiqué en soirée au Château Mont-Sainte-Anne, dans une chambre avec vue sur cette montagne qui m’avait tant fait triper. Le nouvel ESPACENORDIK du château propose des studios, condos et Penthouse rénovés avec goût dans un savoureux mélange de chaleur naturelle et de béton moderne. Très classe, tout en étant décontracté et au summum du confort (confort dont mes muscles avaient grand besoin!). Je ne pouvais espérer mieux comme fin de journée, près du foyer, verre de vin à la main.
Définitivement, le vélo de montagne fait maintenant partie de mes sorties incontournables de l’automne. Le moment de me mesurer à moi-même et aux éléments. Un moment de petite gloire bien personnelle.
Je vous laisse sur une superbe vidéo du Mont-Sainte-Anne, qui vous donnera sûrement le goût, si ce n’est déjà fait!
Merci à Lisa Marie Lacasse et toute l’équipe du Mont-Sainte-Anne et du Château Mont-Sainte-Anne pour l’accueil, les trucs et les petites attentions!
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Dans la vie, je suis tombée amoureuse du vélo de montagne, de l’escalade de glace, du surf, de la planche à neige et du hockey. (Un peu « tomboy » je pense!) Et vous, c’est quoi la dernière activité qui vous a complètement fait triper? Ce n’est pas obligé d’être extrême là! Ça peut-être du tricot!